31 Mars 2019
Il suffit d'être de la partie même en position d'observateur, pour se convaincre de ce que le dieu d'Oschoffa est merveilleux, miraculeux et miséricordieux. Aussi suffit-il de faire un tour un vendredi soir de la semaine pour être métamorphosé et devenir un être spirituellement comblé et socialement épanoui dans la société. Ceci, après s'être touché par une main invisible aux effets libérateurs source potentielle de "délivrance des liens du diable", selon l'expression du Vénérable Suprême évangéliste Djoko.
Bienvenue dans la Cité de Jéhovah de Togba temple de Dieu sis dans la commune d'Abomey-Calavi en allant vers Ouèdo. Une imposante bâtisse scintillante badigeonnée aux couleurs de l'Ecc, se dresse derrière les locaux administratifs de l'arrondissement de Togba. Sur son esplanade se se déroule chaque vendredi de la semaine App : A pour l'adoration - P pour Prière et P pour Partage. Point de ralliement de milliers de béninois en quête d'âme soeur, de guérison, de délivrance de la sorcellerie, des problèmes de conception, de kystes, myomes, d'enfantement, d'emploi et bien d'autres difficultés qui rétrogradent l'Homme dans son évolution, ce endroit de prière devient un symbole. Au regard des impacts positifs qu'on y note notamment en matière d'épanouissement personnel puis de la stabilité du ménage, entre autres.
Alors qu'il sonne 22heures, une impressionnante marrée humaine attend le chargé paroissial le Vénérable suprême évangélique Ubald Adétonh entouré de ses pairs collaborateurs. Après quelques minutes de mise en condition démarre la messe. Chant, danse, ovations, liesse sous l'animation musicale de la chorale de la paroisse. C'est parti pour des instants d'adoration teintée d'intenses prières suivies de délivrance à gogo jusqu'à 4 heures du matin le samedi avec en apothéose une note d'espoir matérialisée par une action caritative. Ce dernier volet se traduit dans les faits par la phase de distribution gratuite de vêtements de friperie. Idem pour le repas préparé sur place à servir aux fidèles. A vrai dire, tout cela est prévu pour alléger un temps soit peu les peines des participants. Vibrant témoignage par ailleurs de la fibre humanitaire voire l'élan de solidarité dont est mû le promoteur de la paroisse. Après quoi, il reprend le lead pour parachever la prière et souhaiter un bon retour à tout le monde. Pendant ce temps, la chorale continue son ambiance en chant et danse. Cependant, il convient de faire observer en termes de délivrance que le chargé a donné à voir aux observateurs. En effet, grâce à son punch spirituel, une jeune dame sorcière a retrouvé ses esprits. Tellement elle déploie une force physique spectaculaire que sa maitrise n'aura pas été chose aisée. Il a fallu attacher ses membres pour y parvenir. Un autre exemple illustratif. C'est le cas d'une dame qui a longtemps roulé par terre une fois pénétrée par l'esprit du Christ. Elle finit par recouvrer ses facultés après le travail assuré par le maitre de céans. Il y a une jeune fille qu'il rassure de délivrer totalement au bout des trois prochaines séances. Mais à condition qu'elle respecte les recommandations à elle prescrites. Plusieurs d'autres cas ont été auscultés à l'occasion puis délivrés.
Maintenant à la question pourquoi App, les Suprêmes évangélistes Blihoun et Djoko font comprendre la symbolique que cela recèle. En effet, on retient que l'inspiration serait venue du chargé à qui "il a été révélé" ce moment de prière qui rassemble les fidèles. Réfutant la thèse qui fait état de miracle, Béni Djoko se convainc du fait que ce travail est plutôt le fruit de l'oeuvre de dieu d'Oschoffa. Ce dieu qui hier a ressuscité les morts, a guéri des malades et a délivré beaucoup de personnes, précise t-il. Et Carnegie Blihoun de boucler par un appel invitant les populations à la séance du Vendredi prochain. L'entrée étant libre et gratuite.
Voici quelques temps forts en images de la séance du vendredi 29 mars 2019 ( confère notre page facebook)