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Les déballages des transporteurs sur la gestion du comité transitoire, Ibrahim Abdoulaye et le contrat de transport au port

Aladji Nourou : « S’il charge par camion à l’intérieur du Bénin, il prend 11% ».

Dès que vous dites Aladji Nourou au port, la plupart de tous ceux qui font l’hinterland me connaissent. Nous sommes là lorsque le président Amanga conducteur est venu nous voir au port. Le seul mot qui l’amené est que l’ancienne équipe qui était là prenait 65.000 francs par chargement Cotonou-Niger.

Il a crié pour dire que c’est trop, que lui viendra faire mieux, à Golfe Tv hein ! Ils ont les cassettes. En ce moment, on était soudé et fort. Le syndicat travaillait jusqu’à ce que le ministre des transports d’alors a félicité le syndicat. C’était sur la bande des 200 mètres.

Il a dit non qu’il ne veut pas s’affilier à nous ; il a crée une centrale syndicale qui s’appelle non affiliée. Il était seul mais on partageait le fret avec lui. Jusqu’à présent, si on trouve le fret du Niger il prend son quota.

On en est là lorsque qu’au même moment lui qui dit qu’on prenait 65.000, prend 50.000 francs par camion. Pire, l’engrais qui est pour nous tous les Béninois- ils ont pu trouver le contrat d’engrais, s’il charge par camion à l’intérieur du Bénin, il prend 11%. Celui qui criait pour dire que les gens prenaient 65.000 a l’audace de prendre 11% par camion. Il te charge d’ici à Parakou, Savè, Bohicon Djougou etc...il te prend 11%. Ça fait cent et quelques mille francs sur un million, alors que nous à l’époque on enlevait cent soixante quinze mille sur deux millions.

Il faut voir le nombre de tonnes d’engrais que le président Yayi Boni a couru pour ramener dans ce pays. A Lomé où on nous charge, si leur camion n’est pas là vous êtes prioritaire mais dès qu’il est là vous n’êtes plus prioritaire parce qu’on enlève votre camion. Un syndicaliste qui est venu pour aider tout le monde, c’est pour tout le monde mais lui il s’est accaparé de tout cela pour mettre devant lui. C’est pourquoi nous nous défendons…

Assane Dramane : «ce n’est pas au syndicaliste de soulever le problème de contrat.. car on n’a pas de problème au port »

Le contrat dont les gens sont en train de parler est mal venu car aujourd’hui on n’a pas de problème au port. Pour entrer dans le port et sortir, c’est facile. Si aujourd’hui nous devons faire contrat, ce n’est aux syndicalistes de faire contrat, ce n’est pas au syndicaliste de soulever le problème de contrat.

Normalement quand on parle de contrat, celui qui a la marchandise est habileté à parler de contrat. Vous avez votre marchandise, vous venez auprès du transporteur. Vous lui dites : j’ai ma marchandise et je voudrais que vous m’amener cette marchandise à Niamey ou à Maradi, je veux que cela arrive là-bas en un délai court.

Si maintenant vous tomber d’accord et que le commerçant dit qu’il veut sa marchandise dans 4 jours, toi transporteur tu n’amènes pas la marchandise à destination durant les 4 jours, le propriétaire de la marchandise lui peut te taxer. Mais avec l’état de nos camions, il n’y a pas ce camion qui va quitter Cotonou pour Maradi en 4 jours. Ceux-là qui parlent de contrat, quand on va faire cela, pour entrer dans le port c’est problème. C’est les mêmes personnes qui veulent revenir pour nous créer encore de problème. Nous nous ne voulons pas du contrat d’autant puisque le Président de la République a tout fait pour faciliter l’entrée dans le port...

En ce qui concerne le déversement, il n’y a pas ce client nigérien qui va prendre sa marchandise au port et venir déverser ça au Bénin. C’est un faux problème. C’est nous-mêmes les Béninois avec les transitaires. Pour ne pas payer les frais de douanes je dis que cette destination va au Niger. Maintenant je reviens, puisque pour les marchandises destinées au Niger, il y a une facilité. C’est-à-dire que le prix est abordable par rapport aux marchandises que nous consommons ici sur place. Il y a d’autres qui disent ça va vers le Niger mais paf ! après tout vous retrouvez encore ces marchandises sur le terrain. Ce ne sont pas les nigériens, ce ne sont pas les importateurs, et si vous voyez ces camions ils ne dépassent pas Bohicon.

Pour résoudre même ce problème, nous nous préconisons qu’on nous donne à chaque chargement un militaire à bord jusqu’à Malenville. Un point un trait il n’aura plus problème. C’est l’ancien système qu’ils veulent ramener. Il y a des sociétés qui sont en train de vouloir s’installer dans le port. Les syndicats disent qu’ils veulent s’installer là pour faire bon de suivi, quel est le rôle de cette société alors ? Nous allons payer de l’argent pour rien ? Nous ne voulons même pas cette affaire de contrat, il n’y a pas ce transporteur qui peut supporter.

En ce qui concerne les tickets, pour entrer à Cotonou tout juste à Gbétagbo, il y a là un parc dit parc Amanga. Quand vous venez là, vous voulez entrer dans le parc hooo, vous ne voulez pas entrer hooo, vous êtes tenu à payer 2.000 francs. Si tu ne paies pas les 2000 francs tu ne bouges pas. Il y a des militaires qui obligent les camions à rentrer sur le parc. Si tu dis que tu ne veux pas rentrer tu paies les 2000 francs, si tu dis tu vas rentrer tu paies les 2000 francs. On ne sait pas là où ces 2000 francs vont.

Bissaré Alassane : « Ce n’est pas pour la bonne marche des choses qu’ils parlent de contrat. C’est pour des intérêts personnels ».

Tout ce qu’Aladji Garba a dit est réel. Le problème de contrat de transport qu’Amanga est en train d’amener, c’est un faux problème. Un syndicat ne peut même pas parler de contrat. Avant qu’on ne parle d’un contrat, il doit avoir un protocole d’accord entre le transporteur et le commerçant. Aujourd’hui avec les véhicules branlants qu’on a là, si jamais on nous amène des contrats de ce genre, nous transporteurs sommes foutus. Si les gens ne voient pas ce danger, nous nous voyons ça. Si on dit qu’on est d’accord à ce que ces commerçants amènent leur contrat, on impose aussi notre propre contrat.

D’ après ce qu’Aladji a dit, on nous donne un délai de livraison de marchandises à Niamey, après 5 jours, vous avez des pénalités à payer. Il aura assez de camions que les gens vont saisir à Niger. Parce que déjà le camion qui quitte ton territoire et est rentré sur le territoire d’autrui, quelle force tu as ? C’est leur contrat qui va travailler au Niger d’autant puisque tu n’as pas pu respecter ce délai de livraison. Là les pénalités vont commencer par pleuvoir et ton camion serait saisi. Dans ce cas est-ce le contrat béninois qui ira relâcher ton camion ?

J’ai compris effectivement que leur vision ce n’est pas au niveau du contrat. Ils sont passés par ce contrat pour voiler le visage des autorités. Leur préoccupation, c’est le fret, réunir tous les chargements à leur seul niveau. Le pourcentage, c’est ça qu’ils sont en train de viser.

Je donne un exemple. Le parc d’Amanga qui est Gbétagbo, ils ont des militaires là non !. Mais qu’est-ce qu’il a pu prononcer à ce que le gouvernement puisse lui remettre les militaires. C’est ça qu’il est en train de faire là ? Ce n’est pas ça. Ce qu’il a dit avant que le gouvernement ne lui remette les militaires, c’est que j’ai ouvert ce parc là pour pouvoir désengorger la ville de Cotonou et le port de Cotonou. Là, tous les camions vides qui viennent des pays de l’hinterland feront escale là et que si le chargement serait prêt qu’ils vont amener leurs papiers là-bas et qu’ils viendront rentrer facilement et prendre leur chargement dans le port. C’est ce qui a été dit à L’Etat et les gens ont pris ça comme bienvenue. Ce qui est normal.

Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Même les camions chargés payent ces tickets qu’ils aient séjourné ou non sur le parc. A Calavi Kopta, les policiers n’étaient pas là. C’est depuis le jour que ce parc est crée que les policiers ont commencé par rester là et dès que tout camion vient là les policiers demandaient le ticket du parc. Mon camion a eu ça et je suis allé intervenir. Parce qu’il n’avait pas le ticket du parc, ils l’ont bloqué et lui ont dit qu’il doit payer 2.000 francs. On a payé avant que les policiers ne relâchent le véhicule.

Si quelqu’un est en train de cherche son contrat ce qu’il dit est autre et ce qu’il fait sur le terrain est autre. C’est les mêmes choses que ce contrat qu’ils sont en train d’amener. Nous, on a compris ça depuis longtemps. Ce n’est pas pour la bonne marche des choses qu’ils parlent de contrat. C’est pour des intérêts personnels. .

En ce qui concerne le déversement dont les gens parlent, qui est ce commerçant nigérien, depuis qu’on est au port, qui s’est plaint un jour qu’on a déversé sa marchandise à Cotonou. Le déversement, c’est le commerçant béninois qui le fait. Et seul il ne peut pas faire sortir une marchandise/camions du port sans des complices. En plus, ils chargent ça sur des camions branlants. Des camions qui ne peuvent aller à Parakou. Il y a un service d’escorte au port. Normalement ils devaient escorter le camion chargé de marchandises mais ils escortent les livrets. Si déjà au lieu que vous escortez la marchandise vous escorter les livrets, il faut changer de système. Et chez nous, les militaires sont la bienvenue. Nous on applaudi ça. Le Président a tout fait. Il nous a mis des militaires. En son temps, on n’a jamais entendu parler de déversement. On n’a jamais entendu parler de marchandises perdues. Il faut que les militaires reviennent.

Voici ce qu’a répondu Baboni lors de la sortie sur le parc Betresco

……..Il s’agit d’une forme de braquage perpétré depuis des années par certains vils individus appelés pompeusement représentants des importateurs. Nous les transporteurs qui allons vers le Niger, vous allez nous demandez surement pourquoi nous parlons de braquage. Voilà des individus qui depuis l’avènement de la démocratie qui ne font que sucer et saigner à blanc les pauvres transporteurs que nous sommes et par ricochet l’économie de notre pays, ceci au nez et à la barbe de tous les gouvernants qui se sont succédés..jusqu’à ce jour om je vous parle. Si non comment l’on peut charger un, deux voire trois conteneurs dans un camion et vous payez l’argent d’un seul conteneur. Ce n’est pas du braquage ça ? Le vrai importateur, il est Maradi ou bien même au Nigeria à Sokoto ou bien à Cano là-bas, il envoie son document, il envoie l’argent de transport, un conteneur par exemple qui va à Maradi, il envoie 1 million 200 mille par conteneur fois trois conteneurs, ça fait 3 millions 6 cent mille. Ceux là qui se disent leurs représentants ici chargent les trois conteneurs et vous payent 1 million 200 mille francs, pratiquement le tiers. Pendant ce temps, vous vous avez les charges fixes, le gasoil, les pneus bref tout ce qu’il faut pour que le camion arrive à bon port. Et si vous ne savez même pas faire, vous vous endettez avant que le camion arrive à destination. C’est la pire forme d’esclavage et d’exploitation de l’homme par l’homme que nous connaissions dans la sous-région. Tenez vous tranquille, tout ceci se passe au 21ème siècle dans mon pays le Bénin. Conséquence immédiate, les transporteurs béninois deviennent de plus en plus pauvres. Beaucoup ont quitté la profession parce que les camions sont morts car ils ont été trop surchargés. Seuls les plus courageux tiennent encore. Je me demande pour combien de temps. Chose bizarre nos camions chargés à outrance à un tarif dérisoire délaissent les marchandises à la frontière du Niger c’est-à-dire Gaya. Ceux qui n’ont pas dimunié sont frappés d’amende 60.000 francs par tonnes. Pendant ce temps nos routes meurent. Tout récemment les partenaires au développement ont refusé un prêt de 14 milliards à notre pays parce qu’ils disent nous vous aidons à construire des routes alors que vous ne respecter pas les charges à l’essieu. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je suis en train de dire. …Vous voyez le tort que nous faisons à notre pays et ceci au nez et à la barbe des autorités comme je l’avais dit. Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes de développement, nous passons tout notre temps à se manger le nez pendant que des centaines de milliards nous filent entre les doigts tous les mois. ..drôle de pays n’est-ce pas ? Pour une fois que nous demandons que les choses se passent dans la transparence selon les règles de droit, on crie au voleur. Ecoutez nous nous ne comprenons pas pourquoi je veux prendre ta marchandise d’un point A à un point B, je dis faisons un papier, tu va mettre la main je vais mettre la main si tu ne veux pas me voler. Est-ce c’est problème ça ? Même les écritures simples l’ont dit ; que ce soit la Bible, le Coran, la Tora dès que vous voulez faire quelque chose avec votre prochain faites un contrat en bonne et due forme. Notre problème, la disparition des camions avec les chargements, ce n’est pas une invention des syndicats ? C’est des faits réels…le camion bleu que vous voyez devant vous c’est des camions que nous avons pris. Des gens mal intentionnés sont tapis dans nos rangs. C’est la stricte vérité. Leur mode opératoire consiste à acheter un camion, à l’enlever frauduleusement du port, lui faire une immatriculation provisoire fausse, aller charger et disparaître dans la nature, parce que muni de faux documents du début jusqu’à la fin de l’opération. La douane elle-même ne retrouve pas dans ces cas ces camions. Alors ces camions il faut que nous les traquions et pour les traquer cela va se faire à la source. D’où le bon de suivi de chargement pour que nous sachions qui est qui et qui fait quoi. Nous avons beaucoup de nos collègues aujourd’hui qui croupissent en prison parce que à un moment ou à un autre, ces fossoyeurs de l’économie les ont approché pour leur demander de leur trouver de la marchandise à charger. Nous voulons avoir désormais une traçabilité dans nos opérations. Nous ne sommes pas surpris par ces réactions. En proposant ces deux réformes, nous sommes conscients que nous allons bousculer des intérêts. Mais nous irons jusqu’au bout…….et pour ce faire nous avons le ferme soutien de la douane, ce qu’ils ne savent pas. Nous avons aussi le ferme soutien des commissionnaires agrées en douane, ils ne le savent pas.

Extrait de l’intervention d’Aminou Abdoulaye sur l’émission ma part de vérité du 1er septembre 2013.

..Ils disent qu’ils ne sont pas d’accord parce qu’on a appelé un groupe de personnes. Ils étaient où hier quand ces camions se perdaient ? Ils étaient où hier quand le transporteur nigérien souffrait ? Aujourd’hui ils sont les représentants des importateurs, est-ce qu’ils représentent vraiment un importateur ? Aujourd’hui on a décidé de mettre fin à ce désordre parce qu’il y a le contrat on saura qui a chargé qui, et qui veut faire quoi dans ce pays. Pourquoi chaque fois quand ce n’est pas moi ça ne sera pas l’autre. Pourquoi chaque fois c’est comme ça ? C’est pas bon ce qui se passe dans ce pays. Parce quelqu’un a l’initiative de mettre de l’ordre dans ce désordre, on est contre ça parce que c’est telle personne. Monsieur le journaliste, demandez à votre invité est-ce que lui a pu se lever pour aller contre… ces camions qui se perdent, demandez lui combien de camions les syndicalistes ont pu arrêter et qui se trouvent dans les gendarmeries, dans les commissariats jusqu’à ce jour. Je suis sûr, il ne pourra vous donner aucune réponse parce qu’ils ne pensent à leurs intérêts dans ce pays. L’intérêt collectif n’est pas leur problème. Tout ce qui les concerne, c’est de s’enrichir au dos des transporteurs. Et l’intérêt de ce pays ne les concerne pas, absolument rien. Quand vous les voyez à la télé, quand vous les voyez à la radio c’est parce que leur intérêts sont touchés. C’est parce qu’ils se disent maintenant menacés. Mais cette fois-ci on ira jusqu’au bout. Ce pays nous appartient tous. Nous n’allons plus accepter ce désordre. Ce n’est pas parce qu’on sait parler la langue de Molière qu’on doit venir à la télé démontrer le contraire. On ne peut pas venir faire obstacle à la vérité. On ne va pas subir ça. Nous nous sommes des faiseurs d’opinion et chaque fois qu’il aura de mauvaises choses dans ce pays, on va toujours le dire. Je vous remercie monsieur le journaliste.

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